Météo : grand ciel bleu, chaud, 28deg
Debout comme prévu, direction l’office de tourisme pour glaner quelques infos. Je n’ai que mon top case, et autant dire que je ne conduis pas la même moto ! Alors que Stephan et Uwe discutent à l’intérieur, je m’aperçois qu’un terrain de pétanque 1ere classe est dans le jardin !
On prend la route qu’on pensait être une piste et qui s’avère être une petite route en asphalte qui serpente au milieu de la plaine, entre les villages. La plaine est complètement plate, ventée, et très sèche. Le riz a déjà été récolté et ne pourra repousser qu’à la prochaine mousson tellement que les sols sont desséchés : les lits des rivières/ruisseaux sont à secs. D’ailleurs en moto, il fait un peu chaud sous l’équipement de piste…
On arrive à la grotte de Kong Lor et pas de place pour la visite sauvage… les guides nous attendent. La visite se fait en bateau, sur la rivière souterraine. Ça sera 110k Kip pour un bateau. On embarque dans une pirogue qui fuit, par la sortie d’une grotte, 15-20m de large par 10m de haut. On remonte le courant.
Pendant plus de 7km, on remonte le cours de la rivière. Il faudra sortir du bateau 2-3 fois pour permettre au bateau de passer seul. L’entrée de la grotte est un écrin de verdure, au milieu d’une végétation humide. Des buffles d’eau se baignent, quelques cultures sur les berges et une petite clairière aménagée : arrêt pendant ¼ d’heure. Le retour en bateau ressemblera étrangement à l’aller… sérieux ?
En reprenant les motos, on décide de suivre une piste indiquée sur le GPS. Le 1er essai, la piste a disparu. Au 2eme essai, on suit une piste défoncée, avec des ornières de boues sèches (20-30 cm) faites par les voitures lors de la fin de la saison de pluies. Finalement, tant bien que mal on arrive dans un village : ça ne mène nulle part… la piste indiquée n’est autre qu’un chemin à vache qui passe au milieu des rizières. Recouvertes chaque année, par les moussons, les pistes changent tous les ans ! Bref on décide de retourner sur la route, en traversant les rizières à sec : le bas de caisse touche les digues des rizières en terre…
Sur le chemin du retour, je pense à ma décision de laisser ma moto au Cambodge ou pas ! Car la suite de mon planning doit s’adapter dès après-demain. Demain, direction Thakhek dans tous les cas.
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