mercredi 9 novembre 2011

La ville du Roi, Hua Hin: le tour commence !

Météo : beau, chaud et sec, 30deg


3h de retard, ça ne dit pas à quelle heure le train arrivera… une certaine expérience.
Nuit glaciale dans le train, plutôt agitée et bruyante, mais j’ai quand même dormi. La clim devait être réglée sur 10-12deg!!!

A 6h, un arrêt! je saute du lit car c’était l’heure d’arrivée prévue. Et bien non, nous sommes à la gare prévue vers 3h du matin. On a donc toujours 3h de retard. Le contrôleur me dit qu’il tapera à ma porte. 2h plus tard il tambourine: « on arrive dans 10min ». On aurait récupéré 1h de retard en 2h de trajet? Incrédule, je prépare mes bagages qu’il sort immédiatement dans le couloir et me prépare en 2 min. 20min plus tard, il revient et finalement on arrivera que dans 20min ! ~zen~
Ca me laisse le temps de me préparer correctement.


Le voyage commence vraiment maintenant! Jusqu'à ce matin, l'objectif était d'arriver au sud-ouest de Bangkok le plus vite possible. 4 jours, parfait. C'est parti!!!



Sur le quai, tandis que je cherche des chariots ou des porteurs, un couple de backpackers me demandent si je cherche une grosse moto de type « safari » !







Oui, elle est là, au bout du quai de l’autre côté ! En parfait état. J'installe mon barda et c’est parti, direction Kanchanaburi: le pont de la riviere Kwaï. La sortie de la gare est un peu rock and roll car il n’y a pas de rampe d’accès et c’est soit une marche d’escalier (20-25cm), soit un trou dans le mur… j’opte pour la méthode douce et lente: le trou dans le mur. L’expérience  prouvera qu'une bonne solution est souvent un bon coup d’accélérateur.


Rapidement, je m’aperçois que les routes du GPS sont approximatives et/ou peut-être mal positionnées. Mon tracé GPS prévisionnel tourne alors qu’il n’y a pas de route ou virage etc… Mais je connais mon azimut alors je continue tout en me perdant un peu, j’alterne des routes désertes avec des routes plus larges, dans une végétation verte mais très sèche. C'était censé être complètement inondé ou presque...

Malgré une nuit correcte, petit coup de barre vers 11h. Je m’arrête au rez-de-chaussée d’un temple bouddhiste, et fais une petite sieste sur une paillasse prêtée par un moine. La discussion avec lui sera assez limitéee entre mon thaï  et son anglais (surtout mon thaï quand meme!). 

Si les petites routes de campagnes sont très sympas, les routes plus larges ne le sont pas: les camions soulèvent beaucoup de poussière, trop. Au déjeuner, vers 13h, un client du restaurant parvient à me commander un riz frit au poulet, car personne ne parle anglais et le menu n’est qu’en thaï. On me ramène un tas d’ailes de poulets … avec du riz blanc. Le top, moi qui raffole de ronger les os comme un clébard.

En repartant, mauvaise route pendant 9km: je fais demi-tour et retrouve mon chemin mais je peste un peu contre ma carte GPS de Thaïlande, faite avec des pieds ! Finalement, j’arrive à Kanchanaburi, me dirige dans la rue "aux" guesthouses et m’installe à Pong Phen GH. Petite mission lessive, elle sera prête pour demain matin 9h.

Un peu d’internet avec une 1ere Singha pour préparer mon GPS pour demain. Demain, je prévois une grosse journée pour rejoindre Mae Sot au mieux ou Tek si c’est trop loin : 400km au mieux.

Session sociale, "si on disait du mal":
Déjà à Hua Hin, j’avais vu quelques vieux avec des thaï-thaï mais Kanchanaburi à l’air d’être un endroit réputé pour les vieux hommes en vacances.
Alors que je discute avec des jeunes backpackers, à côté de nous, 3 vieux brits lubriques en tourisme sexuel, en claquettes et chaussettes aux pieds, bananes sur le ventre… En discutant, ils (des brits!) expliquent à la serveuse comment cuisiner -je cauchemarde-, et quand elle s’en va, l’un d’eux lui met une tape sur les fesses… ça aurait mérité de leur réciter un poème.
Toujours à coté de nous, une backpackeuse dîne: 90kg au moins. Elle a commandé à diner pour 2 ou 3 : la table est remplie de bouffe...no comment. En rentrant à ma chambre, j'aperçois sa copine (même gabarie). Toute affairée à l'installation d'un hamac sur la terrasse, juste au-dessus d'une rambarde et en plus, essaye de s’y installer ! Ça sent le drame… ca défie les lois naturelles de la gravité et ca pourrait se terminer avec une hémiplégique de plus! Il ne se passera rien. Le hamac Thaï a défié la gravité…



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