Je me lève tôt et je retrouve mes 2 canadiens. On discute, on discute même beaucoup. Je glane plein de conseils sur le nord du Laos et ils m’invitent à pousser jusqu'à Wang Xai. Je ne décolle que vers 10h50. Direction Mae Hong Song ou Soppong/Tam Lod.
Quelques petits nids de poule m’obligent à ne pas regarder que le paysage ! Je parcours 160km en 3h sur cette route qui s'éloigne doucement de la frontière birmane.
Un bruit m’interpelle pendant quelques minutes, rien de grave, mon casque vibre...
Me voilà à Mae Hong Son vers 14.30. Petite ville plutôt agréable, fraiche malgré la mi-journée. Après un très bon déjeuner, je décide de poursuivre sur Tam Lod, non sans m’être assuré qu’une chambre était disponible au Cave Lodge (http://cavelodge.com/), recommandé également par les canadiens, et le couple en 4x4 croisé hier.
Il me semble que la route est encore plus sinueuse que ce matin ! Et elle l’est car il me faudra 2h pour parcourir les 60km: multiplication des pauses, car même à l'aise, la moto reste quand même un porte avion de 300kg minimum!
J’arrive au Lodge sans problème, par une petite route qui passe dans la forêt. Finalement je choisis la chambre la plus chère car les autres sont un peu trop sommaires à mon gout.
A pied, alors que je presse le pas, un groupe de jeunes européens m’indiquent qu’elle est fermée et qu’il faut un guide ! Bah voila, j’ai loupé le coucher de soleil et les oiseaux…
Indication : l’allemand m’a dit à la sortie de la grotte… il faut un guide pour traverser la grotte que l’on peut contourner par l’extérieur ! Bref si j’avais continué, j’aurais quand même pu voir mes oiseaux ! Tant pis.
En rentrant au Lodge, après une douche bien méritée, je réarrange ma valise. Objectif : conserver les 3 caisses et un sac. Je prépare un sac d’affaires que je vais expédier depuis Chiang Mai vers Hong Kong.
Direction la salle commune en polaire car il fait vraiment frais. A côté de moi, 3 Singapouriennes discutent. Pas tout à fait pures souches, car il faut être très à la marge du touriste singapourien pour venir se perdre ici, dans des huttes en bambous ! Par contre l’accent et les « lah », « loh » et « lei » ne laissent aucun doute sur leurs nationalités… "singaporeans, so far, osso can!"
Je décide quand même de rajouter le duvet au dessus des 2 couettes en précaution. La nuit sera très fraiche : il ne sera pas de trop!
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