Météo : bonne couverte, une grosse averse et quelques gouttes, ~30deg
Il bruine mais le brouillard commence se dissiper. Je suis bien en Malaisie!
De bon matin, alors que je reflechis à ma route, petite discussion avec le responsable de l’hôtel. Il m’indique que la route « Est » est plus longue, et surtout qu’il flotte d’avantage ! Oui, c'est la saison des pluies dans le coin... Entre l’Est et l’Ouest de la Malaisie il y a les Cameron Highlands, aucune route. Sans aucune possibilité de changer d'avis ultèrieurement : décision prudente, je décide de revenir sur mes pas, et de passer par l’Ouest.
Bruine, route de montagne, mouillée, en descente, je sens que ça va être top ! Finalement la route est plutôt ancienne avec des gros gravillons, même pas un petit dérapage ! Par contre la descente de Bukit Fraser ne se fera qu’en 1ere ou presque… par une autre route à sens unique, mais qui part vers l'Est où je ne veux pas aller?!
Finalement, je retrouve ma route d’hier soir, celle à double sens . Il me faudra tout de même 1h30 pour faire 40-50km dans la jungle humide de montagne, mais c'est beaucoup plus agréable de jour.
Pas de station d’essence à Bukit Fraser, faut que j'en trouve une dans la vallée. Une petite discussion avec un malais à la station service, il me dit d’aller à Penang pour passer ma prochaine nuit. Pas trop envie de passer le pont de Penang, visiter Georgestown que je connais déjà: perte de temps. Il pense qu’Aloh Setar sera mieux : rien à voir mais des hôtels. Ce soir, ça sera donc Aloh Setar.
Je continue vers Ipoh, par l’autoroute : excellente, dans les montagnes, peu de monde (ça change des abords de KL). Dans la plaine, la météo se gatte au loin: imperméable. Cinq minutes plus tard, déluge complet… arrêt obligatoire sous un pont, on n'y voit pas à 10m. Malgré quelques gouttes et les arrêts pour mettre/enlever l'imper, j'arrive à Aloh Setar.
Agoda : Miramar hôtel. Quand j’arrive devant, je pense que je vais en chercher un autre! puis je m’y résous après une petite négociation. La 1ere chambre donne sur la rue bruyante. La 2eme est une infection de moisi, bref mieux vaut un peu de bruit. Ca devrait s’arrêter vers 21h. Il y a un parking derrière l’hôtel, mais la réceptionniste me dit que la moto va dormir devant la porte, surveillée par le gardien. Rien pour l’attacher… je suis ravi à l’idée de penser qu’un veilleur de nuit, malais, surveille ma moto non-attachée à un poteau : il va la vendre pendant la nuit !!! Une fois déchargée, je mets toutes les sécurités possibles.
Internet, cartes et visite de cette charmante petite ville. Impressions et avis confirmés : c’est pourri.
De retour à l’hôtel, je bidouille mon GPS et mon PC pour créer les cartes du sud de la Thaïlande, rien à faire, je n’y parviens pas… J’ai une très bonne carte papier de la Thaïlande, mais il va bien falloir que je m’en sorte.
Alors que je fatigue, le bordel de la rue est infernal et il est minuit… je dois changer de chambre ! Argumentation, et finalement je change de chambre, vers le fond avec une salle de bain ancienne mais calme!
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