mardi 15 novembre 2011

SabaDee Laos

Météo : exceptionnelle… ciel azur, pas un nuage, 23-25deg


Je décolle vers 8h30. Décollage dans le brouillard, car je n’y vois pas à 50m… ce n’est pas une blague.





Une route irait la frontière directement depuis le village, sans être indiquée. Mais je n’ai pas envi de me retrouver à un poste frontière pour les vaches. Je reviens donc sur mes pas et prends la route principale.



D’abord les personnes physiques. Il me faut des photocopies (1 passeport + 1 visa thaï + 1 papier moto) ! Il cherche juste un pourboire, avec un « any other document »… et puis il rédige le formulaire information of conveyance pour 60 Bahts : mais non, c’est certainement le tarif officiel…
Puis la moto, au bureau d’à côté. Il faut aussi une photocopie ! Ah, je dois avoir l’air sympathique, alors il n’y en a plus besoin…
Arrivée à la frontière Laotienne, je présente mon passeport - ils vérifient - et patientent 3 ou 4 minutes - discutent et regardent la moto-. Ils n’inspectent pas, ils dissertent !

Direction la douane finalement.

  1. Visa pour 30 USD, un autocollant dans mon passeport, sans prénom, ni date d’expiration
  2. Bureau d’à coté, ils me redemandent tous les papiers, y compris de la moto et finalement j’ai une date d’expiration du visa 30 jours plus tard… Il faut payer 70 Bahts, pourquoi ? je ne sais toujours pas.
  3. Enfin j’enregistre la moto. Ca prend 30 bonnes minutes. On discute sur la durée d’importation… finalement j’aurai 3 semaines, parfait. Les papiers sont tapés sur ordinateur, moderne etc… je suis un peu étonné. Je vérifie tout, paye 100 Bahts, pourquoi ? et peux enfin retourner sur mes pas pour l’assurance
  4. Assurance AGL, guichet fermé ! Il y a Toko assurance. 200Bahts pour 3 semaines et une assurance qui m’assure, peut-être ! elle ne parlait pas un mot d’anglais, je n’ai rien compris.
Je peux repartir enfin. Fatigué de tant de conneries, je laisse tomber mon casque qui est maintenant tout rayé et j’ai perdu ma cagoule. Génial… 2km plus loin change des $ en KIP.






Les paysages changent radicalement : toujours des montagnes, mais peu d’arbres. Je suis bien au Laos avec des routes plus hasardeuses et des glissements de terrain assez impressionnants.








J’arrive au ferry pour passer le Mékong, en amont de Pak Beng, comme prévu. Ce qui ne l’était pas en revanche : les ornières de boue pour atteindre le ferry. 30000kip de moins et 20 min plus tard, je suis de l’autre côté. Pour sortir : une plage de sable ! Je m’enfonce de 20-30cm, un petit dérapage d’équilibriste et une chute évitée de justesse, hop sur la route.






Le Mekong est étroit et bien agité. Ça me rappelle des souvenirs ! Il faisait plus froid et il bruinait… Je le longe pour arriver à Pak Beng. Un panneau annonce 1km sur la droite. Je m’engage sur la petite route. 50m plus loin, il faut que je passe au dessus d’un éboulement, c’est très sport et la chute n’est pas loin ; puis un chemin d’ornieres, idem ; ça sera le même sport pendant 500m … très long. En fait, il suffisait de continuer la route, et une autre vraie route arrive par l’autre côté du village.


Je déjeune en regardant France-USA en foot au Paksone restaurant. La ville est déserte, les backpackers ne sont pas encore arrivés.

 
Je continue ma route et des paysages splendides commencent de part et d’autre. Je traverse des villages de paillottes avec des enfants qui courent partout. Il y en a tellement qu’on dirait qu’il n’y a que des enfants ! Alors qu’en Thaïlande, la moto impressionnait mais sans plus, au Laos c’est la sensation et celui qui me voit arriver, rameute ses copains pour me voir passer !





La conduite à droite ne pose aucun problème mais c’est vrai que les véhicules en face n’en pas grand-chose à foutre du véhicule qui vient en sens inverse… La moto ne fait plus aucun bruit et c’est serein que je file vers OudomXay. Champs et rizières prêts à être moissonnés et villages de paillottes s’enchainent alors que je passe de vallées en vallées au pied des collines.



 
J’arrive à OudomXay, une ville active au milieu des montagnes qui l’entourent. Ça contraste un peu avec ma journée. Je prends un GH pour 40000 kip, soit 6 USD : ce n’est pas le luxe… Un petit peu d’internet et je file diner au Souphailin’s restaurant : excellent et cuisine sous mes yeux. Je regarde un peu les cartes et décide de filer vers le nord de Phonsavan demain.

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